Depuis quelques décennies, l’enseignement artistique -à la lumière de l’art moderne- s’est affranchi des conventions académiques stéréotypées d’antan. APAC, propose aujourd’hui le nombre maximum de filières artistique pour répondre aux besoins d’une population très diversifiée, constituant une richesse humaine indispensable à ses objectifs pédagogiques et socioculturels. Elle tisse chaque jour une pédagogie singulière, appuyée sur des professionnels, figures de l’architecture, l’art et le design, ouverte sur les échanges européens et la mondialisation culturelle. Ce type d’enseignement offre une formation théorique et pratique tout en initiant et il induit ouverture d’esprit, sens critique, capacité de réflexion et contribue à l’émergence d’une pensée autonome.
La constitution de l’équipe enseignante et l’existence de locaux dédiés permettent de créer un espace réellement pluridisciplinaire où étudiants et chercheurs pratiquent le dialogue et la confrontation d’idées.
Les laboratoires d’accueil sont au cœur du dispositif et à la demande de la direction de l’École, ils organisent des formations complémentaires sous la forme d’ateliers.
Ces actions destinées à diffuser au sein de la communauté les nouvelles méthodologies ou les nouveaux concepts, s’inscrivent dans une démarche de formation continue.
L’Institut International de l’Image et du Son se positionne aujourd’hui comme une école unique, en étant le premier établissement de formation supérieure européen entièrement dédié aux industries créatives. À travers les cinq filières de formation (Cinéma & Audiovisuel, Animation Numérique, Journalisme Audiovisuel, Son et Techniques du Spectacle), 3IS a pour vocation de former de futurs professionnels directement opérationnels dans le domaine de la création de contenus.
Un accord de partenariat spécifique entre l’Agence Tunisienne de la Formation Professionnelle, la Chambre Nationale Syndicale des structures privées de la formation professionnelle et APAC, l’académie Pilote des Arts et de la Création a été conclu, au siège de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA).
Cet accord de partenariat s’inscrit dans le cadre d’une convention-cadre signée en 2013 entre l’Agence tunisienne de formation professionnelle (ATFP), la Chambre nationale syndicale des structures privées de la formation professionnelle et APAC, l’académie Pilote des Arts et de la Création.
La promotion du secteur de la formation professionnelle exige de s’orienter vers le renforcement du partenariat « gagnant-gagnant entre les secteurs public et privé », a affirmé, à cette occasion, Hafedh Laâmouri, ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi, qui a souligné l’importance de l’ouverture sur des centres étrangers.
L’amélioration de la qualité de la formation exige aussi d’appuyer la formation par alternance en collaboration avec les entreprises afin d’offrir au marché de l’emploi des diplômés opérationnels, a-t-il ajouté.
Une commission composée de représentants de l’ATFP, de la chambre nationale syndicale des structures privées de la formation professionnelle et du ministère a été créée afin de résoudre les éventuels problèmes.
Evoquant les avantages de ce partenariat, Mohammed Betaieb, chef de services au ministère de la Formation professionnelle, a indiqué qu’il permet de promouvoir la qualité de la formation en bénéficiant du potentiel des deux secteurs et de multiplier les chances de la formation notamment dans les régions.
De son côté, Wided Bouchamaoui, présidente de l’UTICA, a souligné la nécessité d’associer le secteur privé à l’encouragement de la formation à la carte afin de promouvoir les taux d’emploi des jeunes diplômés de la formation. Pour ce faire, elle appelle à la concertation avec les professionnels et les entreprises dans la mise à niveau des centres et la création de nouvelles spécialités de formation professionnelle.